PA, pour "Persönliche Accessoires", est une entreprise allemande qui vend des articles de cuir en rapport avec la papeterie: carnets, trousses, étuis à stylo, porte-documents, serviettes, etc. Le siège est à Meisenheim, petite ville de moins de 3000 habitants, située à 210 km à vol d'oiseau au nord de Strasbourg, dans le Land de Rhénanie-Palatinat. Le mot "Meise" en allemand désigne une mésange, présente sur les armoiries de Meisenheim, et adoptée par PA pour son logo. PA travaille en partenariat avec une entreprise de maîtres artisans maroquiniers en Allemagne, et vend donc majoritairement des articles fabriqués en Allemagne. Le cuir est traité, sans chrome, dans une tannerie de la province de Vérone à partir de peaux exclusivement européennes et sud-américaines. Le résultat? De beaux articles, fiables et durables.
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Chères et chers fidèles de L'Ecritoire, chers nouveaux visiteurs, Cette année, nous commençons notre période Noël dès lundi qui vient, le 16 novembre, et donc notre horaire change. Le magasin est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le dimanche. Et comme toutes les années, nous vous encourageons à venir faire vos achats de Noël dès maintenant. Vous aurez plus de choix, vous éviterez la foule, vous serez moins stressés (et nous aussi)! Mais en plus de ces raisons habituelles, il y a les raisons liées à Covid-19. Nous ne pouvons pas accueillir plus de six clients à la fois, et les semaines à venir sont pleines d'incertitude. Selon l'évolution du nombre de nouvelles infections, il n'est pas impossible que les commerces "non-essentiels" soient, de nouveau, contraints de fermer boutique.... Alors, ne tardez pas à venir admirer nos vitrines de Noël et choisir, tranquillement, les cartes et les cadeaux qui feront plaisir à vos amis et vos proches!
Staedtler fabrique nombre de produits pour les arts, le dessin technique, et l'écriture. Parmi ces derniers, la ligne "Initium" propose de magnifiques stylo-plumes, stylo-billes, et rollers d'un style épuré. Nous nous sommes amusés à combiner la sobriété allemande de Staedtler avec l'exubérance italienne des carnets Rossi ! Les blocs-notes, ça sert à laisser un mot à quelqu'un, à se laisser un mot à soi-même (du genre "as-tu pris ton portable?", collé sur l'intérieur de la porte de l'appartement), à noter la liste des courses tout au long de la semaine, ou encore à noter un numéro de téléphone à la volée. Et heureusement, il y en a pour tous les goûts. Les sages et classiques de Rhodia ou Leuchtturm, les colorés de Original Crown Mill, ceux protégés par un étui en cuir d'agneau, à glisser dans la poche de sa chemise, de off lines, les fleuris, ceux de "le typographe" dont le papier est tellement épais qu'on peut en faire, par exemple, de belles étiquettes de table, les blocs pour l'écrivain qui souffre du "writer's block", autrement dit le syndrome de la page blanche, et ceux qui ont de simples feuillets tout blancs cachés par une couverture qui donne envie de voyager. Et puis il y a les blocs-notes de Gmund: les cubes et blocs "sommets", de vraies sculptures en papier, et les cubes et blocs "Bauhaus", aux couleurs et motifs évoquant l'une des plus grandes périodes du design! Alors, choisissez votre style! Pour célébrer notre fête nationale, quelques photos très suisses. On commence en montagne, d'abord en hiver avec le drapeau suisse flottant devant le Cervin, puis en été avec des fleurs alpines trouvées à environ 3000 m d'altitude, et on finit à Lausanne, avec une place de la Palud très patriotique. L'Ecritoire design vous souhaite une belle fête du premier août! Pour voir en mini-films le drapeau flottant dans le vent devant le Cervin, ou encore une version très suisse du surfing, allez sur Instagram! L'ébonite Ebonite, ça vous dit quelques chose? La réponse trahira votre âge... L'ébonite, c'est une résine dure, la première inventée, l'ancêtre des résines synthétiques. Elle est noire comme l'ébène, d'où son nom. Elle est fabriquée par vulcanisation du latex naturel, c'est-à-dire par un procédé dans lequel le latex est chauffé en présence de soufre, ce qui introduit des liaisons chimiques entre les molécules du caoutchouc et ainsi le rigidifie. Plus la vulcanisation est poussée, c'est-à-dire plus on ajoute de soufre, plus le caoutchouc devient rigide, jusqu'à produire cette matière très dure qu'est l'ébonite. On peut obtenir des ébonites de couleur en introduisant divers pigments au latex. La vulcanisation du caoutchouc La vulcanisation a été découverte en 1839 par l'Américain Charles Nelson Goodyear, né en 1800 à New Haven (la ville où est aussi né l'administrateur de L'Ecritoire design (-: et où se trouve l'Université de Yale, dans le Connecticut) et mort en 1860 à New York. Goodyear n'a cependant pas nommé le processus "vulcanisation" mais "métallisation" du caoutchouc, pour refléter que le caoutchouc devenait dur comme du métal, et il n'a pas été le premier à breveter le processus. Il est devancé de quelques semaines par le britannique Thomas Hancock (1786-1865), qui inspiré par les expériences de Goodyear, dépose le premier un brevet en Angleterre en 1844 et nomme le processus "vulcanisation", du dieu romain des forges. Charles Goodyear a eu des problèmes d'argent toute sa vie et est mort très endetté. En 1898, l'entreprise de pneus Goodyear (Goodyear Tire & Rubber Company) est nommée en son honneur. Récife et l'ébonite L'ébonite a été utilisée pour fabriquer par exemple des becs d'instruments à vent (clarinettes, saxophones), des tuyaux de pipe, les premiers disques (78 tours), et des stylo-plumes. Récife reprend cette tradition dans sa collection de stylo-plumes et rollers "vintage fever", montrée ci-dessous avec les magnifiques carnets de "Carnet Numéro". Voir aussi: "Les Carnets - ET CAHIERS - Numéro", "Carnet Numéro", "Récife, le spécialiste du stylo en habit de fête", "Récife, la petite maroquinerie pas triste", "Monet, par Récife", et "Quelques modèles de stylo-plumes Récife et nouveaux carnets Gmund". La semaine dernière, nous présentions des instruments d'écriture de Récife, entreprise née en 1930 à Vincennes qui fabrique d'abord des articles de sellerie et harnachements, puis bien plus tard, en 1987, des instruments d'écriture (voir "Récife, le spécialiste du stylo en habit de fête"). Et bien après les stylos en habit de fête, voici de la petite maroquinerie Récife, tout aussi joyeuse! Voir aussi les billets de blog "Monet, par Récife" et "Quelques modèles de stylo-plumes Récife et nouveaux carnets Gmund" En 1930, Constantin Samard, d'une famille où l'on pratique la sellerie depuis trois générations, crée à Vincennes son propre atelier de fabrication d'articles en cuir, d’abord sellerie et harnachements, puis très vite bagagerie et maroquinerie. En 1987, le petit-fils de Constantin Samard, Stéphan Arnal, s'associe avec Léo Smaga, un copain d'école, et ensemble ils relancent l'entreprise. C'est alors que naissent de nouvelles collections d’accessoires aux couleurs vives, que commence la fabrication d’instruments d’écriture, et que l'entreprise acquiert son nom d'aujourd'hui: Récife Paris! L'atelier Récife se trouve maintenant à Chaville, tout près de Paris. Récife travaille le métal, avec des guillochages variés, et surtout les résines avec des effets marbrés, nacrés, ou ambrés, mais toujours flamboyants! Ci-dessous, quelques exemples de ces instruments d'écriture en fête, photographiés sur le magnifique papier à lettre de Monsieur Papier. Voir aussi les billets de blog "Monet, par Récife", "Quelques modèles de stylo-plumes Récife et nouveaux carnets Gmund", "Récife, la petite maroquinerie pas triste", et "De Récife, les stylos tendance rétro". Voici quelques sacs en toile de EM-EL: petits sacs à dos, sacs en bandoulière, cabas, tous très résistants, légers, et .... magiques. Ils ont le pouvoir de nous mettre de bonne humeur!
Gmund est une fabrique de papier indépendante, située dans la vallée de la rivière Mangfall, en Haute Bavière, un peu en amont de Gmund, la ville qui se situe à l'embouchure du Mangfall dans le lac de Tegern (Tegernsee). Elle emploie environ 130 personnes et produit 6000 tonnes de papier sans acide par an. Gmund est la propriété d'une famille, qui n'a donc pas à satisfaire des actionnaires et qui peut privilégier d'autres valeurs que la profitabilité pure. L'entreprise est certifiée FSC (Forest Stewardship Council) (certificat n° GFA - COC - 001370). En 2000, avec l'aide de la Fondation fédérale allemande pour l'environnement, elle installe sa propre station d'épuration et un système de recyclage de l'eau, ce qui réduit sa consommation d'eau de plus de 50%. Elle génère 75% de son électricité grâce à des turbines actionnées par la rivière et des panneaux photovoltaïques. Ces efforts lui ont valu plusieurs prix: en 2005, la Médaille de l'État bavarois pour les services rendus à l'environnement et à la santé; en 2007, le Prix de l'environnement de la Bavière; et en 2015, le prix de la durabilité décerné par la chambre de commerce du district de Miesbach et le Forum économique de l'Oberland de Bavière. Ce qui nous plaît chez l'entreprise Gmund: ses valeurs et.... la qualité de ses produits! Voir aussi "Gmund fête les 100 ans du Bauhaus" Une courte histoire de l'entreprise Gmund En 1829, un papetier du nom de Johann Nepomuk Haas rachète un moulin de laminage du cuivre, partiellement incendié, et le transforme en fabrique à papier. A sa mort, l'usine est reprise par Gregor Fichtner, un ami de la famille. L'entreprise est florissante et fournit du papier de haute qualité à la cour du roi de Bavière, à Munich. En 1886, Fichtner mécanise le processus de production en installant une machine à papier, fabriquée par Siegel à Berlin. Cette énorme machine fonctionne encore à plein temps aujourd'hui, ce qui en fait la plus ancienne machine à papier utilisée commercialement en Europe! En 1895, Fichtner prend sa retraite et vend l'usine à Romuald Brunner, un citoyen de Gmund. Après la mort de Romuald Brunner, en 1903, on découvre que l'entreprise est lourdement endettée. Elle est alors rachetée par Georg Stahl, beau-frère de Romuald Brunner. Georg Stahl n'est cependant pas du métier; il s'associe donc avec deux personnes qui ont de l'expérience dans la papeterie: Ludwig Alois Kohler et Carl Pfannenberg, qui ont les deux travaillé auparavant dans des fabriques de papier. Ensemble ils fondent la "Maschinen- und Büttenpapierfabrik Gmund", ce qui en français donne "fabrique Gmund de papier fait machine et fait main", avec Kohler et Pfannenberg à la tête de la fabrique. A la mort de Stahl, Kohler et Pfannenberg rachètent sa part à ses héritiers. Kohler meurt en 1921 dans un horrible accident de travail, lorsque le bas de son manteau se prend dans la machine à papier et qu'il est entraîné dans les tambours rotatifs. Il est remplacé d'abord par sa mère puis dès 1924 par son neveu Ludwig Wilhelm Kohler. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ludwig Wilhelm Kohler et son fils sont au front, mais des travailleurs forcés, qui pendant la domination nazie de la seconde guerre mondiale ont constitué jusqu'à 20% de la force de travail en Allemagne, font tourner l'usine, qui fabrique des produits tels que des filtres pour les masques à gaz ou du papier noir pour les black-outs. (Il faut noter que Gmund est une des rares entreprises qui, sur son site web, d'où l'information de ce texte est tiré, ne passe pas la période de la seconde guerre mondiale sous silence). Après la guerre, le fils cadet de Ludwig Wilhem Kohler, Ludwig Maximilan Kohler, lui succède puis, en 1963, Carl Pfannenberg Junior succède à son père Carl Pfannenberg. En 1979, ils installent une deuxième machine à papier pour élargir la gamme de produits et de formats. Ludwig Wilhelm Kohler meurt en 1984 et est succédé par son petit-fils, Florian Kohler. Depuis le départ à la retraite de Carl Pfannenberg Jr. en 1995 et la mort de Ludwig Maximilian Kohler en 2004, Florian Kohler est propriétaire et seul directeur général de l'entreprise. |
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